Le nouvel album de John Mayall sortira vendredi 28 janvier 2022. La parution d’un disque de celui que nous appelons volontiers le père du blues britannique est toujours un événement. Car à désormais quatre-vingt-huit ans, s’il a décidé de se ménager en cessant les tournées internationales (lire mon article du 23 septembre 2021), sa retraite ne concerne pas l’écriture et le studio. J’ai donc écouté son nouveau CD, intitulé « The Sun Is Shining Down », dans le cadre d’une chronique à paraître dans le prochain numéro de Soul Bag (sortie vers la mi-mars). Certes, en vue de cette chronique, je ne vous révélerai pas dans le détail ce que je pense de ce disque, mais sachez que Mayall reste performant au chant, aux claviers et même à l’harmonica, ce qui le place bien au-dessus de nombreux « ch’tits jeunes » tout juste capables de « bonamassacrer » nos oreilles… Sens des nuances, arrangements soignés, textes avisés, monsieur Mayall sait en outre toujours s’entourer. À Carolyn Wonderland (g), Greg Rzab (b) et Jay Davenport (d), s’ajoutent ainsi des invités prestigieux dont les guitaristes Melvin Taylor, Marcus King, Buddy Miller et Mike Campbell, la violoniste Scarlet Rivera et le joueur de ukulélé Jake Shimabukuro. Je vous propose d’écouter un extrait, Can’t take no more