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Je l’avoue volontiers, la sortie de cet album de Paul Oscher le 17 avril dernier m’a complètement échappé ! Mais vous connaissez la formule, il n’est jamais trop tard… Réalisé par Blues Fidelity Records, le disque intitulé « Live at the Tombs House of Detention » a effectivement été enregistré dans une prison, la Manhattan House of Detention à New York, également connue sous le doux nom de The Tombs (1), à la fin des années 1980 sans plus de précisions. Il compte douze chansons avec Oscher (chant, harmonica, guitare) entouré de Rose Melody et Bob Gaddy (chant), Dave Maxwell (piano), Steve Gomes (basse) et Candy McDonald (batterie). Notamment connu pour avoir été l’harmoniciste de Muddy Waters de 1967 à 1972, emporté par la Covid-19 en 2021, Oscher jouait également de l’accordéon, du piano et de la guitare (il excellait à la slide). Selon le numéro du 3 mai 2024 de Blues Blast Magazine, il aurait laissé à Blues Fidelity Records (qui est en fait son label) de nombreux autres enregistrements inédits, et de nouvelles sorties sont donc attendues. Pour en revenir à l’album du jour, la prise de son rappelle plutôt les disques-pirates de l’époque, mais voici trois extraits, Flip flop and fly, Blue midnight et Steal away. Vaut donc surtout pour l’ambiance…
(1). En fait, le surnom The Tombs (les tombes) du centre de détention viendrait du premier bâtiment construit en 1838 qui évoquerait une mastaba, un édifice funéraire égyptien.

Au Chicago Blues Festival en 2015. © : James Fraher / pauloscher.com

 

Muddy Waters, Luther « Snake » Johnson et Paul Oscher. © : Bob Corritore.