Nous y sommes ! Le numéro 256 de Soul Bag a été expédié hier aux abonnés, ce qui signifie que vous le trouverez dès demain 13 septembre 2024 dans les kiosques. Bien entendu, il est également possible de le commander dès maintenant à cette adresse. Avant toute chose, je tiens à préciser que ce numéro accorde une fois de plus une très grande place au blues, ce que démontre de façon édifiante le sommaire qui suit.

– Robert Cray. Il est (presque) partout ! En couverture bien sûr, mais aussi en pages intérieures où il fait l’objet d’un large dossier réalisé par Nicolas Deshayes et décliné en trois parties : une interview durant laquelle il revient sur sa carrière, une étude de son style et de son influence par le guitariste français Anthony Stelmaszack, enfin une discographie sélective. À l’occasion de ses cinquante ans de carrière (et oui, déjà !), ce chanteur-guitariste qui aura marqué le blues contemporain d’une profonde empreinte méritait bien cela.
– Dinah Washington. Pour le centenaire de la naissance de cette vocaliste majeure du XXe siècle, Soul Bag m’a honoré en me confiant la rédaction d’un article biographique sur l’artiste. Formée au gospel, accompagnatrice des meilleurs jazzmen de son temps, elle transformait en blues tout ce qu’elle chantait grâce à sa voix envoûtante d’une sensualité incomparable. Elle nous lègue d’ailleurs quelques dirty blues suggestifs irrésistibles. Dire qu’elle nous a quittés à seulement trente-neuf ans…

– Jontavious Willis. Je suis également l’auteur d’un article (et de la chronique de son dernier album « West Georgia Blues », Strolling Bones Records) sur le chanteur et multi-instrumentiste de Géorgie qui m’accordé une longue interview. À seulement vingt-huit ans, Jontavious n’est pas un inconnu : chanteur et parolier de tout premier plan, musicien impliqué (guitare, harmonica, banjo), c’est un fin connaisseur de l’histoire de sa musique et de sa culture qui s’inscrit déjà parmi les bluesmen les plus en vue de sa génération.
– Billy Price. Christophe Mourot s’arrête sur le parcours d’un artiste qui évolue entre soul et blues. Aujourd’hui âgé de soixante-quatorze ans, ce chanteur s’est fait remarquer dans les années 1970 aux côtés de Roy Buchanan, avant de mener une carrière personnelle qui a vraiment « décollé » à partir des années 1990. On se souvient bien sûr de ses collaborations avec le Français Fred Chapellier dans le cadre d’hommages à Buchanan.

– Houston ’76. Sans garantie de résultat, là où les Blancs ne s’aventuraient pas (encore), Liliane et André Hobus sont partis en 1976 à Houston en quête de deux figures du blues texan, Juke Boy Bonner et Lightnin’ Hopkins. Et ils les ont trouvés !
– Vanessa Collier. Ulrick Parfum nous permet de mieux faire connaissance avec la jeune chanteuse-saxophoniste (également guitariste) qui prend de plus en plus de place sur la scène du blues moderne actuel.
– Greg Izor. Nicolas Deshayes revient pour nous présenter ce chanteur-harmoniciste peu connu, mais aussi un « des songwriters les plus intéressants de la scène blues actuelle ».

– Piper and The Hard Times. Si vous voulez tout savoir sur cette formation de blues rock qui officie du côté de Nashville, Tennessee, et lauréate en début d’année de l’International Blues Challenge, une seule chose à faire : lire le « papier » de Marc Loison !
– Hors blues à proprement parler mais hautement recommandé, l’article dédié à Rhoda Scott (par Frédéric Adrian), organiste et chanteuse de jazz qui a fait l’essentiel de sa carrière en France. Et à quatre-vingt-six ans, cette artiste exemplaire ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
Dans d’autres registres, signalons des articles sur Dave Guy, Jubu Smith, Ezra Collective, Gypsy Mitchell, Todd Rhodes (rubrique « Back to the Roots »), sans oublier les chroniques, les actus, les hommages…
Photos : © Soul Bag.