
© : AirPlay Direct.
C’est un hasard, mais on voit Jim Brewer (avec Albert Hollins) sur la photo en vingt-cinquième et dernière position de mon portfolio consacré hier à Maxwell Street… Bien qu’il ait quitté ce monde en 1988, ce chanteur-guitariste refait l’actualité à titre posthume, avec l’album « Take It Easy Greasy » qui sortira le 21 mars 2025 chez Earwig. Le disque, sur lequel le chanteur-harmoniciste Dan Smith apparaît en invité, compte quinze chansons inédites enregistrées entre 1966 et 1984. Jim Brewer, né le 3 octobre 1920 à Brookhaven au sud du Mississippi, frappé de cécité dans son enfance, s’est installé dans les années 1940 à Chicago, où il a commencé à se produire sur Maxwell Street, proposant un blues rural très terrien. Après avoir vécu durant trois ans au début des années 1950 à Saint-Louis, Missouri, il est revenu dans la Windy City, où il a fait évoluer son registre vers le gospel et le Sacred Blues. Doté d’une voix puissante et d’un jeu de guitare vigoureux, des caractéristiques nécessaires pour s’imposer dans les rues, il est resté une figure de Maxwell Street jusqu’à sa mort, tout en enregistrant deux albums en 1974 et 1983. Concernant le disque dont il est aujourd’hui question, pas d’extrait disponible en écoute, mais j’ajoute une formidable vidéo (tirée du documentaire de Mike Shea And This Is Free: The Life and Times of Chicago’s Legendary Maxwell Street) avec les chansons Power to live right et Fly away, qui montre Brewer en 1964 sur Maxwell Street, et sur laquelle il est accompagné d’Albert Holland (guitare), Carrie Robinson (chant), Mother Mary Northern (chant, tambourin) et Amos Gilmore (tambourin).

Mother Mary Northern, Jim Brewer et Carrie Robinson, Maxwell Street, Chicago, 1964. © : Frank Scott / Stefan Wirz.
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