Alors que la sortie des principales revues de blues en France approche, il est temps de s’arrêter sur la parution du dernier numéro à ce jour de l’excellente revue anglaise. Le sommaire met à l’honneur Johnny « Big Moose » Walker, en couverture et bien entendu en pages intérieures. L’idée est belle de revenir sur ce chanteur et multi-instrumentiste auquel j’ai consacré un article le 26 juin 2019, et qui accompagna les meilleurs bluesmen de son époque, d’Elmore James à Muddy Waters, en passant Junior Wells, Earl Hooker, John Lee Hooker, Sunnyland Slim, Otis Rush, Otis Spann, Lightnin’ Hopkins, Jimmy Dawkins, Carey Bell, Lefty Dizz… Pianiste, organiste, bassiste et chanteur, il trouvera le temps d’enregistrer sous son nom dans les années 1970 et 1980, puis des ennuis de santé mettront un terme à sa carrière. Blues & Rhythm revient sur le parcours de Walker par le biais d’une interview réalisée en 1978 par Jim O’Neal.
Dans ce numéro, Ray Templeton inaugure également une série intitulée « Blues Throwbacks », qui comme son nom l’indique revient sur le blues d’antan, et plus particulièrement, pour reprendre les termes du communiqué, sur des « figures obscures du blues traditionnel d’après la guerre », avec pour commencer le chanteur-guitariste texan Nathaniel « Stick-Horse » Hammond. Le même Templeton revient également sur l’anthologie de Bear Family « The Memphis Blues Box – Original Recordings First Released 78s and 45s, 1914-1969 » (20 CD !), mais cette fois pour une chronique détaillée. Je souligne aussi au sommaire des articles sur le label Ora Nelle (qui vit débuter Little Walter !), sur les charts de The Cash Box en 1954 par Simon Evans, sur les raretés des disques Paramount de Guido van Rijn, aux côtés d’hommages à Larry Cohn, R.L. Boyce et autre Otis Grand, entre autres rubriques… Tous les détails à cette adresse.
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