La célèbre revue américaine vient de sortir son numéro 291 avec Deitra Farr en couverture. Cela fuit sans doute toute objectivité, mais j’ai toujours apprécié cette chanteuse exemplaire du blues de Chicago. Je ne la connais pas personnellement (même si nous échangeons via les réseaux sociaux) et je ne l’ai jamais interviewée (please Deitra, let’s do that ). J’ai écouté ses disques sous son nom (trop rares), au sein des groupes phares de la Windy City (Mississippi Heat, Matthew Skoller, Cash Box Kings…). Je l’ai seulement vue trois fois en concert. Mais quels souvenirs ! Car le registre vocal de Deitra est très étendu entre sensualité, expressivité et puissance contenue, le tout avec un naturel désarmant.
Mais ce numéro est en fait dédié aux chanteuses. Le sommaire s’arrête ainsi sur Mizz Lowe, connue comme danseuse (et chanteuse !) avec Bobby Rush, qui a lancé sa carrière personnelle avec un premier album l’an dernier. Vient ensuite Kat Riggins, qui officie du côté de la Floride et à son avantage lors d’une tournée passée par la France, aussi en 2023. Également basée sur la Côte Est mais en Géorgie, la chanteuse-guitariste Veronika Jackson propose un blues traditionnel. Vient ensuite Candice Ivory, une des révélations de l’année 2023 que j’ai placée en tête de mon Top 10 pour son album « When the Levee Breaks – The Music of Memphis Minnie » chez Little Village (mon article du 15 janvier 2024), qui fait l’objet d’un portrait par… Deitra Farr ! Un article est également consacré à la chanteuse-pianiste Eden Brent de Greenville, Mississippi. Enfin, même la rubrique « Let It Roll! » de Jas Obrecht évoque une femme, Ida Cox.
Photos : © : Living Blues.
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