© : Blues Magazine.

Nouvel article sur la parution des revues spécialisées comme toujours à cette époque, avec aujourd’hui le numéro 116 de Blues Magazine, sorti le 13 mars 2025. La couverture (et donc les pages intérieures) mettent l’accent sur Walter Trout, chanteur-guitariste de blues et blues rock notamment membre de Canned Heat et des Bluesbreakers de John Mayall dans les années 1980. À cela s’ajoutent les habituelles interviews, en l’occurrence Jeanette Berger, Nico Wayne Toussaint, Ina Forsman, Ten Years After, Winter Blues Band, Red Beans & Pepper Sauce, Orphée Plaisance et Guitar Night Project, ainsi qu’une saga consacrée à Honeyboy Edwards, le neuvième volet du dossier « Le rail : espoir et blues » (« Railroad mania musicale à l’aune du temps »), des comptes-rendus de concerts et festivals, des chroniques de disques et de livres…

© : Blues Magazine.

Je me dois toutefois de relever une erreur : la rubrique « La lettre et l’esprit », qui s’arrête sur la chanson Preachin’ the blues enregistrée en février 1927 par Bessie Smith, affirme qu’il s’agit du « 1er morceau où le mot blues est accolé à un mot habituellement réservé à la religion ». Or, dès mars 1921, le Norfolk Jazz Quartette gravait un morceau intitulé Preacher man blues. Et surtout, pour s’en tenir aux chanteuses de blues classique (comme Bessie), Trixie Smith a signé Praying blues en septembre ou octobre 1924, puis Sodarisa Miller Confession blues en décembre 1924. Des recherches poussées démontreraient qu’il existe bien d’autres enregistrements antérieurs à celui de Bessie Smith, avec des titres de morceaux associant le mot blues et un autre appartenant au langage religieux.

Le macaron du 78-tours original avec Praying blues par Trixie Smith, gravé en 1924 chez Paramount. © : John Tefteller Blues Images.