Parallèlement à la sortie en octobre 2021 d’un EP « It Ain’t Much » chez Vocal Rest, ce chanteur (belle voix profonde et expressive) et multi-instrumentiste (guitare, banjo, percussions) était apparu en résidence en France dans le cadre du festival Ethnofonik, une initiative qui favorise les rencontres entre acteurs des musiques traditionnelles du monde. Une cause qui tient à cœur de Justin Golden car il est le fondateur de la section de Richmond (Virginie, d’où il est originaire) du Rhapsody Project, une association antiraciste en faveur de l’équité culturelle pour toutes les communautés, qui partage leur patrimoine musical et met sur pied des programmes éducatifs : tout cela est à découvrir sur le site Internet très complet de l’artiste.
Au printemps 2022, Golden se fait remarquer avec un excellent premier album (Justin Gold Music), « Hard Times and a Woman », au point d’attirer l’attention de Soul Bag qui lui consacre un article dans son numéro 246. Deux disques marqués par le Piedmont Blues (Golden vient de la région de Richmond en Virginie, tout comme le génial harmoniciste Andrew Alli qui l’accompagne) quand il s’exprime en acoustique, mais aussi par une approche plus moderne, entre folk, country et rock s’il s’entoure d’un groupe. Une facette assurément intéressante de ce que nous appelons l’americana… Golden nous revient aujourd’hui, ou presque car il a sorti hier 12 janvier 2024 un nouvel album chez Vocal Rest, « Golden Country Volume One ». Le registre, un peu plus « cadré » et traditionnel, associe blues, country et bluegrass, et Golden s’entoure des Devil’s Coattails, qui incarnent bien eux aussi la diversité musicale de la région de Richmond. Quant à Justin Golden, à trente-deux ans, il fait partie des jeunes artistes à suivre. Pour vous donner une idée, je vous propose en écoute Downtown blues, une lecture étonnante et « Dixieland » de One scotch, one bourbon, one beer, et le churchy When I lay my burden down.
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