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L’échéance est proche. Dans trois jours, le 30 septembre 2022, le nouvel album du dernier monstre sacré du blues, entendez Buddy Guy, sortira chez Silvertone / RCA. Il s’appelle « The Blues Don’t Lie », dont j’avais eu l’occasion de vous faire découvrir deux extraits, Gunsmoke blues en duo avec Jason Isbell (mon article du 15 août 2022), suivi d’un autre duo avec Mavis Staples, We go back, cette fois relayé via Facebook le 2 septembre dernier. Deux chansons superbes qui laissaient présager le meilleur au sujet du disque à venir.

Buddy Guy et Jason Isbell. © : Terry Wyatt et Gary Miller / Getty.

Histoire d’enfoncer le clou, le bluesman nous a proposé le 19 septembre un troisième échantillon, I let my guitar do the talking, titre d’ouverture autobiographique sur lequel il s’arrête sur son arrivée à Chicago… en 1957 ! Un morceau très percutant, avec de la wah-wah, un riff funky, souligné de cuivres, sans oublier une voix quasi intacte, quelle pêche chez ce monsieur de quatre-vingt-six ans… Et comme si cela ne suffisait pas, voici maintenant un quatrième extrait de l’album, encore un duo, en compagnie de James Taylor, Follow the money, dans un registre électro-acoustique plus apaisé. Quatre chansons (sur les seize que compte l’album) qui confirment que l’opus pourrait bien faire date…

 

Buddy Guy et Mavis Staples, Chicago, 2014. © : Lane Christiansen / Chicago Tribune.

 

James Taylor au Sheep Meadow, Central Park, New York, 1979. © : Sheri Lynn Behr.