L’an dernier (mon article du 24 avril 2023), je citais le Montreux Jazz Festival comme un événement majeur dans notre domaine, tout en relevant qu’il s’était largement diversifié depuis ses origines avec des programmations très éclectiques. Majeur et par sa dimension historique, l’événement fondé en 1967 le demeure assurément. Le tout étant de savoir dans quel domaine. En 2023, certes en ratissant déjà « très large », je trouvais encore de quoi motiver le déplacement en Suisse des lecteurs de ce site, avec notamment Bob Dylan, Lionel Richie, Iggy Pop, Gilberto Gil, Jon Batiste, Mavis Staples, Norah Jones, The Teskey Brothers, Marcus Miller, Buddy Guy, Joe Bonamassa, Niles Rodgers & Chic… Mais pour cette édition 2024, que le site qualifie de « hors nome » (ne riez pas, c’est sans doute du suisse profond, une langue que je ne pratique pas plus que vous), et qui se déroulera du 5 au 20 juillet, j’ai l’étrange impression d’embarquer sur un bateau qui dérive sur le Léman avec de multiples voies d’eau.
En colmatant quelques brèches en valeureux Boudu sauvé des eaux (qui se jeta dans la Seine et non dans le Léman, mais mes amis suisses me pardonneront cette entorse à la bienséance), je suis parvenu à trouver quelques concerts erratiques susceptibles de vous mener au pays des Helvètes. Mais n’abusez pas, car comme d’éminents historiens (2) infiniment plus crédibles que moi l’écrivirent il y a bien longtemps, il convient de ne pas laisser tomber son bout de pain dans la fondue sous peine de finir « dans le lac avec des poids attachés aux pieds ». Vous voilà prévenu(e)s.
– Le 5 juillet. Trombone Shorty et Jon Batiste.
– Le 9 juillet. The War and Treaty et Dionne Warwick.
– Le 16 juillet. Larkin Poe et Lenny Kravitz.
(1). Montreux se situe en Suisse dans le canton de Vaud (pas très loin du Valais mais je m’en tiens au présent), d’où ce jeu de mots avec l’expression « à vau-l’eau », qui… vaut ce qu’il vaut !
(2) René Goscinny et Albert Uderzo.
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