Photo : au Montreux Jazz Festival, Suisse, 7 juillet 2008. © : Sandro Campardo / keystone-sda.ch / Le Temps.

On le surnommait à juste titre (et entre autres) le père du blues britannique mais son influence s’est propagée à l’échelle planétaire. Cela ne vous a sans doute pas échappé à l’heure qu’il est, il faudra toutefois désormais parler de John Mayall au passé car il s’est éteint ce 22 juillet 2024 à l’âge de quatre-vingt-dix ans, paisiblement chez lui en Californie pour reprendre les termes du communiqué de son entourage. Comme bien des amateurs de blues de ma génération, j’ai commencé à m’intéresser au blues à l’écoute des disques de Mayall entouré de ses Bluesbreakers, notamment ceux des années 1960 que je collectionnais avidement. Chanteur, harmoniciste, pianiste, guitariste, sa carrière exceptionnellement longue s’étend sur plus de six décennies, avec une discographie très riche et sans faiblesse notable. Je tiens à rendre un hommage appuyé à cet artiste qui nous laisse une œuvre exemplaire, j’y reviendrai donc ici dans la semaine.