Les statuettes des BMA. © : J. Skolnick / Sounderground.

Comme prévu, retour sur la remise des prix des Blues Music Awards (BMA), la nuit dernière à Memphis (liste complète des gagnants à cette adresse). Nommé quatre fois, Tommy Castro manque de peu le Grand Chelem mais il remporte trois trophées : B.B. King Entertainer of the Year, Album of the Year pour « Tommy Castro Presents A Bluesman Came To Town » (Alligator) et Band of the Year pour ses Painkillers. À vingt-trois ans, Christone « Kingfish » Ingram enrichit sa déjà large collection de deux BMA (Contemporary Blues Album pour « 662 » chez Alligator, et Contemporary Blues Male Artist). Même performance pour Sue Foley, ce qui était moins prévisible, mais son dernier album est excellent : deux statuettes donc pour la Canadienne pour ce CD (« Pinky’s Blues » chez Stony Plain), Traditional Blues album et Traditional Blues Female Artist – Koko Taylor Award.

Damion « Yella P » Pearson, membre des Memphissippi Sounds, nommés hier, en action lors de la soirée. © : Christine Tannous / The Commercial Appeal.

Sinon, on relève des noms qui reviennent souvent aux BMA comme Eric Bibb, Keb’ Mo’ ou encore Taj Mahal, préféré à Cedric Burnside dans la catégorie Traditional Blues Male Artist. Également plutôt étonnant, le choix dans la catégorie du Best Emerging Artist Album de Bobby Bland, le fils de Bobby, et dans la catégorie soul blues de Zac Harmon pour son album « Long As I got My Guitar » (Catfood), certes honorable (lire ma chronique dans le numéro 246 de Soul Bag), mais Tia Carroll me semble au-dessus… La veille, le 4 mai, la Blues Foundation a également honoré les nouveaux entrants au Blues Hall of Fame pour cette année 2022. Vous trouverez la liste dans mon article du 20 mars 2022. Et ce week-end, nous aurons l’International Blues Challenge et la remise des Keeping the Blues Alive Awards !