© : Official Jody Watley Website.

Chanteuse, danseuse, compositrice, productrice, femme d’affaires, Jody Watley recevra le 2 juin 2022 le Presidential Lifetime Achievement Award, et la ville d’Atlanta en Géorgie déclarera ce même jour le Jody Watley Day. Et au cours de ce mois de juin décidément prolifique, elle fera son entrée au Women’s Songwriters Hall of Fame à Chicago. Sans doute méconnue de bien des amateurs de blues, cette artiste a tenu un rôle trop important dans les différentes musiques afro-américaines pour être occulté ici. Elle incarne vraiment le crossover(mélanges des styles) et son registre intègre entre autres le R&B, la soul, le funk, le disco, le hip-hop, la dance et la pop ! Née Jody Vanessa Watley le 30 janvier 1959 à Chicago, elle débute auprès de son parrain, qui n’est autre que Jackie Wilson, qui la fait monter sur scène à huit ans. Six ans plus tard, en 1973, elle se fait remarquer comme danseuse, notamment dans l’émission de télévision Soul Train de Don Cornelius, et intègre en 1977 le groupe « maison », Shalamar.

© : The Black Wall Street Times.

En 1983, elle part pour la Grande-Bretagne où elle travaille avec des futurs membres d’Art of Noise et le Band Aid de Bob Geldof. Sa réputation grandit, et quand elle rentre aux États-Unis, elle signe un contrat chez MCA et sort en 1987 son premier album, « Jody Watley », qui atteint la première place des charts R&B de Billboard et lui vaut un Grammy Award l’année suivante en tant que « Best New Artist ». Les succès et les trophées se poursuivent jusqu’au milieu des années 1990, quand elle fonde son propre label, Avitone. Nommée en 2021 première ambassadrice du National Museum of African American Music (Musée national de la musique afro-américaine) à Nashville. Enfin, parallèlement à ses activités musicales, Jody Watley a aussi été récompensée en mars dernier pour sa réussite de femmes d’affaires, l’école de commerce TIUA (Trinity International University of Ambassadors) de Duluth en Géorgie lui remettant un doctorat honoris causa.