En 2022 au festival No Logo BZH. © : Le Télégramme.

Julian Marley, l’un des fils de Bob Marley au Festival No Logo BZH 2022

Comme chaque mercredi, nous poursuivons notre série d’articles hebdomadaires jusqu’à l’ouverture du festival Terre de Blues (26 au 29 mai 2023). Aujourd’hui, un style très populaire régulièrement mis en lumière au festival, le reggae, représenté par Julian Marley qui se produira samedi 27 mai. Né le 4 juin 1975 à Londres, Julian est un des fils de Bob Marley, qu’il a eu avec une de ses groupies, Lucy Pounder (Julian est donc le fruit d’une des nombreuses infidélités de Bob Marley, alors marié avec Rita née Anderson…). Élevé entre l’Angleterre et la Jamaïque, Julian s’implique rapidement dans l’univers musical et devient multi-instrumentiste, apprenant notamment la guitare, les claviers, la basse et la batterie. À cinq ans, il enregistre même une première démo !

Steve, Damian et Julian Marley lors de la remise du MOJO Classic Album Award, Londres, 18 juin 2007. © : Pat Sullivan / Avalon / Getty Images.

En 1989, à quatorze ans, il apparaît au sein de la société de production Ghetto Youth International, une association caritative fondée avec ses frères Ziggy, Stephen et Damian pour venir en aide aux jeunes défavorisés dans le monde, qui mène des actions en Jamaïque mais aussi aux États-Unis, en Éthiopie, en Inde… Humaniste, philanthrope et profondément religieux, Julian Marley est très engagé dans le mouvement Rastafari. Il débute sa carrière musicale sous son nom en 1996 avec l’album « Lion in the Morning », suivi de « A Time & Place » (2003), « Awake » (2009) et « As I Am » (2019), les deux derniers étant nommés aux Grammy Awards dans la catégorie du meilleur album de reggae. En 2008, il est choisi avec son groupe The Uprising pour représenter la Jamaïque aux Jeux olympiques de Pékin. Artistiquement, Julian Marley interprète un reggae racinien et engagé (celui que je préfère !) que n’aurait pas renié son père, comme en témoigne ce concert intégral enregistré en 2022. J’ai des raisons de penser que sa prestation à Terre de Blues pourrait marquer les esprits…

 

© : Che Kothari.