© : Profil Facebook de Maddy Burke.

Je ne connaissais pas personnellement Maddy Burke, nous échangions juste via les réseaux sociaux. Mais nous partagions la même passion pour l’histoire du blues et de celles et ceux qui le font depuis les origines, qu’ils incarnent le passé, le présent comme le futur. Chaque jour sur Facebook, elle publiait des biographies d’artistes relatifs aux musiques afro-américaines, toujours documentées et pertinentes, dans lesquelles je puisais régulièrement. Le 8 septembre 2024 sur son profil Facebook, Maddie a publié un message un peu inquiétant qui disait : « Pour cause de problèmes de santé, je vais prendre mes distances avec Facebook le temps de résoudre ça et d’aller mieux. N’abandonnez pas les amis, la musique est le meilleur remède. » Le 27 septembre, elle se faisait plus précise, et, il faut bien le dire, plus alarmante : « On m’a diagnostiqué une leucémie. J’ai débuté un traitement de chimiothérapie par voie intraveineuse et il me reste deux cycles à suivre. Après un séjour en résidence assistée pour récupérer, je devrais rentrer chez moi en prenant des médicaments par voie orale. Pensez à moi dans vos prières et vos chansons. ». Puis le silence. Oppressant. Jusqu’au 18 octobre, à peu près. Maddie est partie. Elle connaissait les dates de naissance et de mort de toutes et tous les représentants des musiques qui nous passionnent, mais aussi leurs histoires, leurs carrières… Nous ne connaîtrons peut-être jamais les siennes. Mais quelle importance ? Nous venons de perdre une personne totalement désintéressée qui personnellement m’a énormément appris, et qui me laisse orphelin. So long, Maddy.

© : Profil Facebook de Maddy Burke.

 

© : Profil Facebook de Marx Roseberry.