Sonny Rhodes lors d’un concert au Casino de Paris le 7 juin 1982. © Christian Esther.

Plusieurs sources fiables annonçaient hier le décès de Sonny Rhodes, ce qui m’a conduit à relayer l’information ici. Pourtant, aujourd’hui, cette disparition ne semble pas confirmée. Ce matin, Wikipedia, toujours très réactif dans le registre, la relayait également. Ce soir, elle n’apparaît plus sur le site de l’encyclopédie en ligne, et j’ai donc également supprimé mon article. Il n’y a rien de pire que d’annoncer la mort d’une personne alors que ce n’est pas le cas. Pour ma part, je regrette d’avoir fait confiance à des sources qui m’apparaissaient pourtant fiables, je m’en excuse, et jusqu’à preuve du contraire, Sonny Rhodes est donc toujours des nôtres… D’ailleurs, écoutons-le sans tarder sur une merveille de blues lent enregistrée en 1980, I’m so lonely. Même s’il est un maître de la lap steel guitar, Sonny est surtout un formidable bluesman dont le jeu de guitare « normal » peut atteindre des sommets d’intensité.