© : Blues Blast Magazine.

De son vrai nom George Emile Bisharat, Big Harp George n’a pas suivi le parcours classique d’un bluesman, c’est le moins que l’on puisse dire. Né en 1954 à Topeka, Kansas, d’une mère américaine et d’un père palestinien, il mène de longues études supérieures (à Berkeley, Harvard…) : licencié puis docteur en anthropologie, titulaire d’une maîtrise en histoire, il devient avocat pénaliste, enseigne le droit et intervient en spécialiste du Moyen-Orient, notamment dans le conflit israélo-palestinien dans le domaine du respect des droits de l’homme (c’est un fervent opposant à l’occupation des territoires palestiniens par Israël). Mais derrière ce cursus édifiant, se cache un bluesman, qui depuis sa retraite assouvit davantage sa passion pour la musique. Chanteur et adepte de l’harmonica chromatique, actif à San Francisco, Big Harp George a réalisé à ce jour quatre albums de bonne facture. Et le cinquième, « Cut My Spirit Loose » vient de sortir chez Blue Mountain Records. Entouré d’artistes comme Kid Andersen (évidemment producteur dans son studio Greaseland), Derrick « D’Mar » Martin, June Core, Mike Rinta et Michael Peloquin, Big Harp George peut laisser libre cours à son invention. Voici maintenant en écoute la chanson-titre, Cut my spirit loose, et deux autres extraits de l’album, My dog is better than you et Pile driving Sam.

 

© : Big Harp George / Facebook.

 

Michael Peloquin Mike Rinta et George Bisharat (aka Big Harp George), Eli’s Mile High Club, Oakland, Californie. © : Sarahbeth Maney / Special to The Chronicle.