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L’histoire du blues à Houston, plus grande ville du Texas, a débuté plus tard que dans d’autres centres urbains des États-Unis comme La Nouvelle-Orléans, Memphis, Chicago… Il faudra en effet attendre la période de la Seconde Guerre mondiale pour que la scène locale se développe de façon significative avec des artistes comme Lightnin’ Hopkins, mais aussi des propriétaires de label comme Bill Quinn (Gold Star fondé en 1941) et surtout Don Robey (Peacock en 1949, avant l’acquisition de Duke en 1952). Autres personnalités majeures, Clarence « Gatemouth » Brown et Big Mama Thornton graveront très tôt des faces pour Peacock.

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Suite à cela, le blues va prendre toujours plus d’importance à Houston, notamment dans le fameux Third Ward, un quartier du sud-est de la ville avec de nombreux clubs. Bien d’autres artistes, certains très connus, d’autres un peu moins, viendront grossir les rangs et s’ajouter aux « pionniers », comme Johnny Ace, Little Richard, Trudy Lynn, Grady Gaines, Big Walter Price, Albert Collins, Bobby « Blue »Bland, sans oublier des formations de gospel. Plus tard, Houston devint également (et le demeure aujourd’hui) une terre d’élection pour les musiciens louisianais de zydeco, Clifton Chenier y vécut d’ailleurs dans les années 1960. Cette belle histoire du blues à Houston, le réalisateur Alan Swyer la raconte dans un généreux documentaire (1 h 57 min !), When Houston Had the Blues, dont la bande-annonce est disponible à cette adresse.

 

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