L’attrait pour le support vinyle n’a évidemment plus rien de nouveau. À Chicago, le label Alligator, fort d’un catalogue inauguré en 1971, ne manque pas de se positionner sur ce marché qui n’a rien d’anecdotique. Et pour ces mois de juin et juillet, la marque a décidé de rééditer en LP quelques-uns de ses albums emblématiques. Petit passage en revue.

– Le 2 juin 2023, « Somebody Loan Me a Dime » par Fenton Robinson (1974). Ce disque est régulièrement cité parmi les meilleurs du blues moderne…
– Le 2 juin 2023, « Strike Like Lightning » par Lonnie Mack (1985). Cet album marqua le retour sur le devant de la scène de Mack, bien soutenu par un Stevie Ray Vaughan d’une sobriété salutaire.

– Le 21 juillet 2023, « Guitar Slinger » par Johnny Winter (1984). Un Winter en bonne forme qui signait là son premier album pour Alligator, en outre bien entouré (Ken Saydak aux claviers, Johnny B. Gayden à la basse et Casey Jones à la batterie).
– Le 21 juillet 2023, « When A Guitar Plays The Blues » par Roy Buchanan (1985). Lui aussi réalisait là son premier album pour le label de Bruce Iglauer, qui le remit en selle près quatre ans de silence discographique, déçu par une industrie musicale qui l’empêchait de s’exprimer comme il le souhaitait.

– Le 21 juillet 2023, « Live From Austin » par Delbert McClinton (1989). La discographie du Texan, initiée en 1972 et riche d’une trentaine d’albums pour de multiples labels, n’est pas un exemple de stabilité, mais ce disque pour Alligator est un de ses meilleurs.

Voici maintenant cinq extraits de ces albums.
Country girl par Fenton Robinson.
Oreo cookie blues par Lonnie Mack.
Iodine in my coffee par Johnny Winter.
A nickel and a nail par Roy Buchanan (avec Otis Clay au chant).
Givin’ it up for your love par Delbert McClinton.
Photos : © Alligator Records.