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© : Les Temps du Blues.
Ce vendredi 14 février 2025 marque donc la publication du mille-cinq-centième article sur ce site. C’est une (bonne) habitude, en de telles circonstances je commence par remercier toutes celles et ceux qui me lisent, d’autant que l’audience toujours en progression est la plus belle des récompenses. Je n’oublie pas Yannick Rivoallan de Pixel Production (développement et hébergement) et Corinne Préteur (communication et publicité), sans lesquels ce site ne serait pas ce qu’il est.
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© : Black History Month 2025.
Pour cet article n° 1500, j’associe musique, culture et histoire, à mon sens les trois mots qui résument le mieux la vocation des « Temps du Blues ». En ce mois de février, je m’appuie sur le Black History Month (Mois de l’histoire des Noirs), qui trouve ses origines il y a tout juste un siècle en 1925, soit dans la décennie des années 1920 qui est aussi celle des premiers enregistrements de musiques dites « populaires » dont le blues, le gospel, le cajun, le zydeco… Pour d’évidentes raisons de place, je m’en tiendrai aujourd’hui au blues. La première partie de l’article s’arrête sur les grandes lignes de l’histoire du Black History Month depuis sa création, ponctuée de quelques dates clés. Ensuite, pour chaque décennie des années 1920 jusqu’à nos jours, j’ai sélectionné des enregistrements avec de nombreux extraits en écoute (très exactement 104 !) car je tiens à privilégier la musique. Les dates mentionnées sont d’abord celles des enregistrements, puis, surtout dans les dernières décennies, elles portent davantage sur celles des sorties d’albums qui représentent la majeure partie de la production récente. En espérant que cela vous plaira, c’est parti !
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Carter G. Woodson. © : Appalachian History.
Avant le Black History Month lui-même, il faut évoquer le National Half Century Exposition and Lincoln Jubilee, qui commémore le cinquantième anniversaire de l’émancipation des Afro-Américains réduits en esclavage (1865, qui est également l’année de l’abolition), qui se déroule du 22 août au 16 septembre 1915 à Chicago. Dans ce cadre, le 9 septembre 1915, Carter G. Woodson (historien et auteur considéré comme le « père de l’histoire des Noirs ») décide de fonder avec William B. Hartgrove, George Cleveland Hall, Alexander L. Jackson et James E. Stamps l’Association for the Study of Negro Life and History (ASNLH). L’association, qui sera renommée en 1973 Association for the Study of African American Life and History (ASALH), a pour mission officielle de « promouvoir, rechercher, préserver, interpréter et diffuser des informations sur la vie, l’histoire et la culture des Noirs auprès de la communauté internationale. » Woodson n’en reste pas là. En 1916, il lance le Journal of Negro History (ensuite Journal of African American History), puis, quatre ans plus tard, il est le moteur de la création avec des associations citoyennes de la Negro History and Literature Week (Semaine de l’histoire et de la littérature noires), qui change aussi de nom pour devenir Negro Achievement Week (Semaine de la réussite noire).
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© : Journeys in Mental Health & Wellness.
Les choses se précisent ensuite, il y a donc un siècle : en 1925, Woodson estime que l’ASNLH doit assumer la responsabilité de promouvoir et populariser l’histoire et le passé des Afro-Américains, notamment en organisant des événements pérennes. À ce titre, il annonce officiellement le 7 février 1926 la fondation de la Negro History Week, la Semaine de l’histoire des Noirs, qui est l’ancêtre du Black History Month. En termes de dates, le choix de Woodson est hautement symbolique : le président Abraham Lincoln, instigateur de l’abolition de l’esclavage, est né un 12 février (1809), et Frederick Douglass, le plus important leader en faveur des droits civiques du XIXe siècle, un 14 février (1818). À partir de 1928, la Negro History Week est associée à un thème, « Civilization: A World Achievement » cette année-là. Les thèmes sont ensuite très variés et couvrent tous les secteurs en lien avec l’histoire afro-américaine, en voici quelques exemples : « Neglected Aspects of Negro History » (1931), « Contribution of the Negro in Poetry, in Painting, in Sculpture and in Science », (1934), « The Use of Spirituals in the Classroom » (1949), « Strengthening America Through Education in Negro History and African Culture » (1960), « African Art, Music, Literature; a Valuable Cultural Experience » (1972).
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Family Advice and Tips.
En 1969, Carter G. Woodson n’était plus de ce monde (il est mort en 1950), mais il aurait sans doute été heureux d’apprendre que l’université d’État de Kent dans l’Ohio proposa l’instauration d’un Black History Month, qui se tiendra en 1970 dans l’établissement. À partir de 1976, à l’occasion du bicentenaire de la déclaration d’indépendance des États-Unis, le président Gerald Ford reconnaît officiellement le Black History Month qui s’étend à l’ensemble du territoire. Progressivement, d’autres pays se joignent et commémorent à leur tour le Black History Month : le Royaume-Uni en 1987, l’Allemagne en 1990, le Canada en 1995, l’Irlande en 2010, la France en 2018 et sept pays africains en 2020 (Bénin, Burkina Faso, Tchad, Côte d’Ivoire, Comores, Sénégal et Cameroun). Si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet et plus particulièrement sur l’édition 2025 dont le thème est « African Americans and Labor », je vous invite à consulter le site Internet officiel de l’opération (Bibliothèque du Congrès) et celui de l’ASALH.
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Ishman Bracey. © : Wikimedia Commons.
Voici maintenant ma sélection d’enregistrements historiques et remarquables datés du mois de février pour chaque décennie.
Années 1920
– La première moitié des années 1920 voit de nombreuses chanteuses de blues classique enregistrer. Lizzie Miles réalise ses premiers morceaux le 24 février 1922 chez OKeh, Muscle Shoals blues et She walked right up and took my man away
– La plus célèbre chanteuse de l’époque est bien entendu Bessie Smith. Elle signe chez Columbia ses premiers titres le 16 février 1923 : Down hearted blues (déjà enregistré la veille mais resté inédit) et Gulf Coast blues.
– 24 février 1927. Premiers enregistrements du Memphis Jug Band avec quatre chansons chez Victor, Stingy woman-blues, Sun Brimmers-blues, Memphis jug–blues et Newport news-blues. Originaires du Kentucky mais très actifs et populaires à Memphis dans les années 1920, les jug bands furent en quelque sorte les premiers groupes du blues. Ils s’inspiraient des string bands (guitare, mandoline, banjo, violon) en ajoutant des instruments qui leur étaient propres comme le kazoo, l’harmonica et bien sûr le jug, ce cruchon dans lequel on souffle pour obtenir un swoop qui imite la basse ou les cuivres.
– Février 1928. Blind Lemon Jefferson, considéré comme le « père fondateur » du blues texan, grave chez Paramount See that my grave is kept clean (également intitulée One kinda favor), qu’il avait déjà enregistrée en octobre 1927 sous le nom de Deacon L.J. Bates) et Blind Lemon’s penitentiary blues.
– 1er février 1928. Premières faces sous son nom par Frank Stokes, cette fois le « père fondateur » du blues de Memphis, Bedtime blues et Downtown blues. L’année précédente, Stokes (voc, g) et Dan Sane (g) avaient enregistré en tant que Beale Street Sheiks.
– 3 et 4 février 1928. Premiers enregistrements de Tommy Johnson avec quatre chansons chez Victor, Cool drink of water blues, Big road blues, Bye bye blues et Maggie Campbell blues, sur lesquelles Charlie McCoy l’accompagne à la seconde guitare. Il nous laisse seulement 14 morceaux, mais Tommy Johnson incarna peut-être mieux que quiconque l’archétype du bluesman du Delta dont l’influence reste immense.
– 4 février 1928. Premiers enregistrements d’Ishman Bracey avec deux chansons chez Victor, Saturday blues (Shaggy hound) et Left alone blues. Comme Tommy Johnson, Bracey a peu enregistré, une petite vingtaine de titres entre 1928 et 1930, et s’il est moins connu, il fut lui aussi influent dans la région de Jackson, Mississippi, dans le registre du Delta Blues.
– 14 février 1928. Premiers enregistrements de Mississippi John Hurt avec huit chansons chez OKeh, dont seulement deux sont éditées ce jour-là, Frankie et Nobody’s dirty business.
– 14 février 1928. Death bell blues chez OKeh par Tom Dickson, qui n’a enregistré que six chansons au total.
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© : Deezer.
Années 1930
– 5 février 1930. Scrapper Blackwell enregistre six chansons (quatre chez Gennett et deux chez Champion) avec Georgia Tom au piano, dont Dark hour blues et Second hand love. Georgia Tom est le pseudonyme utilisé par Thomas A. Dorsey quand il enregistrait du blues. Mais celui que l’on considère comme le « père fondateur » du gospel retrouvait son nom de naissance sur les disques dans ce registre.
– 17 février 1930. Premiers enregistrements des Mississippi Sheiks avec six chansons chez OKeh dont le très fameux Sitting on top of the world.
– 31 février 1930. Uniques enregistrements de Mattie Delaney chez Vocalion, Down the big road blues et Tallahatchie River blues. Les femmes qui enregistraient dans un registre rural (Memphis Minnie étant une exception), en solo au chant et à la guitare étaient alors très rares, et compte tenu de la qualité de ces deux chansons, il est incompréhensible qu’elles n’aient pas été suivies d’autres. On ne sait en outre quasiment rien de sa vie, car elle a littéralement disparu de la circulation après cette séance. Pour l’anecdote, Mattie Delaney a inspiré le personnage de Martha « Mattie » Doyle-Delaney dans mes deux romans de la série « Le blues en héritage », Charlie n’est pas mort en vain et Un cadeau amer pour Julius.
– 20 février 1930. Premiers enregistrements de Joe Calicott chez Brunswick, Fare thee well blues et Traveling mama blues. Présent l’année précédente à la seconde guitare sur le premier single de Garfield Akers, Calicott n’a ensuite plus enregistré avant… 1967 !
– Février 1931. Premiers enregistrements de Skip James qui grave dix-huit chansons chez Paramount, dont Hard time killin’ floor blues, Devil got my woman, Cypress grove blues et I’m so glad.
– 1er février 1934. Poor me, 34 blues, Hang it on the wall et Revenue man blues par Charlie Patton, ainsi que Oh death et Troubled about my mother par le même Patton avec sa femme Bertha Lee au chant (Patton and Lee) chez Vocalion.
– 5 et 6 février 1934. Sous le nom de Poor Jim puis celui de Yank Rachel, avec Dan Smith à la seconde guitare, Yank Rachell enregistre ses six premières chansons chez Banner et Vocalion dont Stack o’dollars blues et Night latch blues. Avant cela, en 1929, Rachell avait enregistré avec Noah Lewis et surtout Sleepy John Estes.
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© : Discogs.
– 20 février 1934. Version originale de Blues before sunrise par Leroy Carr et Scrapper Blackwell chez Vocalion.
– 25 février 1935. Version originale de 49 Highway blues par Big Joe Williams chez Bluebird.
– 25 février 1935. Version originale de Sweet sixteen par Walter Davis chez Bluebird.
– 26 février 1935. Strewin’ it out et ’35 depression par Daddy Stovepipe et Mississippi Sarah. Stovepipe s’appelait en réalité Johnny Watson et Mississippi Sarah, qui était sa femme, Sarah Watson. Du fait de sa date de naissance, le 12 avril 1867, Stovepipe est sans doute le plus ancien bluesman auteur d’enregistrements.
– 20 février 1936. Version originale de The honey dripper chez Decca par Roosevelt Sykes, qui enregistre alors sous le nom de… The Honey Dripper ! On note qu’il est accompagné de Kokomo Arnold à la guitare. Deux jours plus tôt, il avait gravé Driving wheel blues (Decca), autre morceau également très repris.
– 15 février 1937. Black Ace enregistre six chansons chez Decca dont son titre « signature », Black Ace.
– 18 février 1937. Première apparition sur disque chez Decca de Smokey Hogg, qui enregistre quatre chansons avec Alex Moore et deux autres sous le nom d’Andrew Hogg, dont Kind hearted blues.
– 3 février 1939. Version originale de Diggin’ my potatoes chez Vocalion par Little Son Joe avec son épouse Memphis Minnie à la seconde guitare.
– 5 février 1939. Version originale de Just a dream par Big Bill Broonzy chez Vocalion.
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Arthur « Big Boy » Crudup en 1969. © : Britannica.
Années 1940
– 23 février 1940. Version originale de Key to the highway par Charles Segar chez Vocalion.
– 6 février 1942. Version originale de Let me play with your poodle chez Bluebird par Tampa Red (voc, g), accompagné de Big Maceo Merryweather (p) et Clifford « Snags » Jones (dr).
– 20 février 1942. Derniers enregistrements de Robert Petway, qui enregistre six chansons chez Bluebird dont Boogie woogie woman et My baby left me. Nul ne sait ce qu’est devenu l’auteur de l’inoubliable Catfish blues (1941) après ces sessions…
– 18 février 1946. Version originale de Look over yonder wall par Jazz Gillum chez RCA Victor.
– 22 février 1946. Version originale par Arthur « Big Boy » Crudup de So glad you’re mine, reprise par Elvis Presley dix ans plus tard.
– 24 février 1946. Premiers enregistrements de Johnny Shines, qui enregistre Tennessee woman, Delta pine blues, Ride, ride mama et Evil hearted woman blues chez Columbia. Hélas, elles ne seront pas commercialisées avant 1973, sur la compilation « Chicago Blues : The Beginning » (Testament).
– 27 février 1947. Première apparition sur disque du nom d’Eddie Boyd, au piano sur la chanson I lost my little woman de Big Maceo chez RCA Victor.
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© : eBay.
Années 1950
– Février 1950. Version originale de Rollin’ stone par Muddy Waters chez Chess.
– 12 février 1952. Howlin’ Wolf enregistre huit chansons pour Modern avec notamment Ike Turner au piano, dont Worried about my baby et I’m the wolf. Étrangement, ces faces resteront longtemps inédites avant d’apparaître en 1970 chez Kent (« Howling Wolf Sings the Blues »).
– 15 février 1954. Version originale de Shake, rattle and roll par Big Joe Turner chez Atlantic.
– 9 février 1956. Version originale de Tollin’ bells par Lowell Fulson chez Checker.
– 8 février 1957. Version originale de Hey Bo Diddley par Bo Diddley chez Checker.
– 2 février 1958. Forty days & forty nights et All aboard par Muddy Waters. Deux standards sur un même single, Muddy faisait partie des rares bluesmen capables de cette prouesse…
– 4 février 1958. Sortie du premier album de Champion Jack Dupree « Blues From the Gutter » chez Atlantic. Extrait : Junker’s blues.
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© : Discogs.
Années 1960
– 5, 12 et 22 février 1961. Sortie de deux albums coup sur coup chez Bluesville par K.C. Douglas avec des notes de Larry Cohn et enregistrés par Chris Strachwitz, « K.C.’s Blues » et « Big Road Blues ». Extraits : You got a good thing now (« K.C.’s Blues ») et K.C.’s Blues (« Big Road Blues »).
– 7 et 10 février 1962. Album « Rev. Gary Davis Live at Gerde’s Folk City, February 1962 » par Gary Davis chez Stefan Grossman’s Guitar Workshop. Il s’agit d’une collection de 36 chansons sorties seulement en 2009 sur un coffret de 3 CD. Extraits : Lord I won’t go back in sin, People that use to see, can’t see no more et Wouldn’t say quit.
– 13 et 21 février 1963. Dernière séance d’enregistrement d’Elmore James qui donnera l’album « The Last Session 2/21/63 » chez Relic. Extrait : Got a right to love my baby.
– 13 et 14 février 1964. Premier album de Fred McDowell, « Mississippi Delta Blues » (Arhoolie). Extrait : Write me a few lines. Le 6 février 1966, il en sortira un autre chez Testament, « Fred McDowell and the Hunter’s Chapel Singers: Amazing Grace ». Extrait : I’m so glad I got good religion.
– 13 et 16 février 1964. Premier album du Rev. Robert Wilkins, « Memphis Gospel Singer » chez Piedmont. Extrait : The prodigal son.
– Février 1965. Premier album de Doctor Ross, « Call The Doctor – Breakdowns and Blues by Mississippi One-Man Band Dr. Isaiah Ross » chez Testament. Extrait : Blues & trouble.
– 3 février 1966. Premier album de Roosevelt Holts, « Presenting The Country Blues » chez Blue Horizon, enregistré par David Evans. Extrait : Maggie Campbell blues.
– 6 février 1966. Version originale de Shake your hips par Slim Harpo chez Excello.
– 17 février 1967. Sortie de l’album « A Hard Road » de John Mayall and the Bluesbreakers chez Decca, sur lequel Peter Green remplace Eric Clapton à la guitare. Extrait : You don’t love me.
– 5 février 1968. Blues for Martin Luther King et Hotel Lorraine par Otis Spann, qui écrit et interprète ces deux chansons sur le parvis d’une église de la 43e rue à Chicago au lendemain de l’assassinat de Martin Luther King à Memphis. Elles seront ensuite enregistrées et sortiront chez Cry et Roots, respectivement.
– 24 février 1968. Sortie de l’album « Fleetwood Mac » (aussi « Peter Green’s Fleetwood Mac ») chez Blue Horizon, le premier du groupe. Extrait : No place to go.
– 12 février 1969 et 6 mai 1969. Premier album de Carey Bell, « Carey Bell’s Blues Harp » chez Delmark, avec Jimmy Dawkins sur la session de février. Extrait : I’m gonna buy me a train ticket.
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© : Discogs.
Années 1970
– Février 1972. Album « Right Place, Wrong Time » d’Otis Rush chez Bullfrog. Extrait : Right place, wrong time.
– Février 1972. Unique album de Richard « Hacksaw » Harney, « Sweet Man » chez Genes/Adelphi. Extrait : Little rock blues II.
– 10 février 1975. Album « Going Train Blues » de Peg Leg Sam, avec Louisiana Red (voc, g) sur sept des dix morceaux. Extrait : Navaho trail.
Années 1980
– 15 au 17 février 1982. Album « Blues with the Girls » de Zora Young, Bonnie Lee et Big Time Sarah chez Paris Album (avec Hubert Sumlin à la guitare). Extrait (Zora Young au chant lead) : Steppin’ stone.
– 2 février 1988. Album « Wiggle Tail » de (Whistlin’) Alex Moore chez Rounder, qui est aussi son dernier (à 88 ans). Extrait : Newest blue bloomer blues.
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© : Discogs.
Années 1990
– 7 février 1992. Enregistrement de neuf chansons par Ann Peebles, qui sortiront 30 ans plus tard sous la forme d’un album chez Memphis International Records, « Ann Peebles & the Hi Rhythm Section Live in Memphis ». Il s’agit du seul album de la chanteuse avec le fameux house band de Hi Records (Willie Mitchell, Don Bryant, O.V. Wright, Otis Clay, Syl Johnson…) dans les années 1970, qui continua de tourner après la vente du label en 1977. Extrait : (You keep me) hangin’ on.
– 15 au 19 février 1993. Album « Blues Summit » de B.B. King chez MCA. Avec Robert Cray, Buddy Guy, Katie Webster, Kim Wilson, John Lee Hooker, Koko Taylor, Etta James, Lowell Fulson, Joe Louis Walker, Albert Collins, Ruth Brown, Irma Thomas… Extrait (avec John Lee Hooker) : You shook me.
– 15 au 24 février 1994. Album « Blues of the Month Club » par Joe Louis Walker chez Verve. Extrait : Bluesifyin’.
– 27 février 1996. Sortie de l’album « Phantom Blues » de Taj Mahal chez Private Music. Extrait : What am I living for?.
Années 2000
– 26 février 2002. Sortie de l’album « Return of a Legend » de Jody Williams chez Evidence. Extrait : Lucky Lou.
– 10 février 2004. Sortie de l’album « Keep It Simple » de Keb’ Mo’ chez Sony Music. Extrait : Walk back in.
– 20 février 2007. Sortie chez Delta Groove Productions de « Going Back Home » par Phillip Walker, dont c’est le dernier album trois ans avant sa mort. Extrait : Mama bring your clothes back home.
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Heritage Blues Orchestra. © : Spotify.
Années 2010
– 23 février 2010. Sortie de l’album « Jump Back, Big T’s in the House » par Terry « Big T » Williams » chez Matt The Scat Records. Extrait : Devil in the cottonfield.
– 28 février 2012. Sortie de l’album « And Still I Rise » de l’Heritage Blues Orchestra chez Raisin Music. Un des disques de l’année 2012, hélas jamais suivi d’un autre… Extrait : Don’t ever let nobody drag your spirit down.
– 17 février 2015. Sortie de l’album « Don’t Lose This » de Pops Staples chez dBpm Records. Réalisé à titre posthume (Staples est mort en 2000) à partir de bandes de 1998, à l’origine destinées à un album des Staple Singers. Extrait : Better home.
– 17 février 2017. Sortie de l’album « Blue Metamorphosis » de Jontavious Willis, son premier alors qu’il était inconnu et âgé de seulement 20 ans. Vous le savez désormais, Jontavious a largement confirmé depuis, notamment avec son dernier album « West Georgia Blues » (Strolling Bones), premier de mon Top 10 des disques de l’année 2024, du palmarès de Soul Bag et lauréat du grand prix blues et soul de l’Académie Charles-Cros ! Extrait : Graveyard shift blues.
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© : Stax Records.
Années 2020
– 18 février 2022. Sortie de l’album « That’s My Name » de Bob Stroger & The Headcutters chez Delmark. C’est le dernier album à ce jour pour le chanteur-bassiste de Chicago qui avait fêté ses 91 ans quelques semaines plus tôt, mais trois ans plus tard il reste actif, alors qui sait ? Extrait : Come on home.
– 24 février 2023. Sortie de l’album « Soul’d Out: The Complete Wattstax Collection » chez Craft Recordings, soit l’intégrale en 12 CD du fameux concert géant de 1972, avec Rufus et Carla Thomas, The Staple Singers, Albert King, Isaac Hayes, William Bell, The Bar-Kays, Little Milton… Extraits : In the hole (The Bar-Kays), I’ll play the blues for you (Albert King) et Walking the back streets and crying (Little Milton).
– 16 février 2024. Sortie de l’anthologie « Song Keepers – A Music Maker Foundation Anthology » de la fondation Music Maker pour ses 30 ans : 4 CD, 85 chansons et un livre de 143 pages. Extraits : Black man’s dream (Adolphus Bell), Chapel hill boogie (John Dee Holeman), I got Jesus (The Como Mamas) et Shortnin’ bread (Neal Pattman).
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