Le premier numéro de l’année 2023 de la revue américaine, avec en couverture Jimi « Primetime » Smith. Félicitons Living Blues de s’arrêter sur ce chanteur et guitariste fort peu connu en dehors des États-Unis, né en 1960 à Chicago et fils de Johnnie Mae Dunson, une batteuse qui en son temps accompagna Jimmy Reed et se produisit avec des artistes comme Albert King et J.B. Hutto. On ne lui connaît qu’un album sorti en 1998 chez Atomic Theory, « Give Me Wings », mais son blues moderne (il vit aujourd’hui à Minneapolis) devrait intéresser les organisateurs européens. Je vous propose de le découvrir en juillet 2018 avec une version en public de You can’t lose what you ain’t never had (avec R.J. Mischo à l’harmonica). Le reste du sommaire est également prometteur avec des articles sur Stephen Hull, vu en France en fin d’année dernière avec Andrew Alli lors de la tournée New Blues Generation, sur Mance Lipscomb, Samuel Charters… Le sommaire de ce numéro se consulte à cette adresse.

 

Stephen Hull. © La Traverse.

 

Mance Lipscomb. © : Frank Beacham’s Journal.

 

Sleepy John Estes et Sam Charters en 1962. © : Ann Charters (Department of Archives & Special Collections / UConn Library).