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Chaque semaine jusqu’à l’ouverture de l’édition 2024 qui se déroulera du 17 au 20 mai à Marie-Galante (voir la programmation dans mon article du 9 mars 2024, qui reste absente sur le site officiel, à moins d’aller dans la billetterie !), je vous propose de découvrir un(e) artiste/groupe au programme du festival. Ponctuellement, j’y ajoute des informations en fonction de l’actualité en lien avec l’événement. Aujourd’hui, avec Koffee, qui se produira le 18 mai à l’habitation Murât, il sera question de reggae, un genre toujours bien représenté à Terre de Blues et très apprécié des festivaliers. Cette année, les organisateurs jouent la carte de la jeunesse dans le registre, car Koffee, de son vrai nom Mikayla Victoria Simpson, est née à Spanish Town, Jamaïque, le 16 février 2000 ! Mais à vingt-quatre ans, sa carrière est déjà bien lancée, et couronnée dès 2020 d’un Grammy Award pour son premier disque « Rapture », un EP 5-titres sorti l’année précédente chez Columbia, dans la catégorie très recherchée du meilleur album de reggae : à dix-neuf ans, elle devint ainsi à la fois la plus jeune artiste et la première femme à obtenir cette récompense prestigieuse… Et l’an dernier, elle fut proche de rééditer la même performance avec cette fois une nomination aux Grammys pour son album « Gifted » sorti en 2022, toujours chez Columbia.

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Avant cela, pour évoquer ses débuts, elle a débuté au chant à l’église, puis elle a appris la guitare en autodidacte à partir de douze ans. Elle commence aussi à écrire quelques chansons, et en 2016, elle participe sans conviction à un concours (talent show) dans son lycée, qu’elle remporte. Désormais en confiance, l’adolescente sort un 2017 une chanson en hommage à Usain Bolt, Legend, et diffuse abondamment la vidéo sur Instagram, qui devient d’autant plus rapidement virale que le célèbre sprinter jamaïcain la relaie à son tour via son propre compte ! Sa réputation dans le milieu du reggae ne cesse de grandir et lui vaut d’être engagée par le label Columbia, pour lequel elle a donc enregistré les disques cités plus haut. De la part de Koffee, il ne faut pas s’attendre à un reggae traditionnel à l’ancienne, mais à une musique qui s’en inspire à laquelle l’artiste intègre, surtout sur ses disques en studio, pas mal d’« électronique », et des ingrédients venus du hip-hop, de la pop, du dancehall, de la trap. Une musique qui m’est peu familière et encore moins en rapport avec l’objet de ce site, mais voici trois extraits dans un esprit « live » qui devraient se rapprocher de ce que fait l’artiste sur scène : Live Rockpalast en 2019, Talkin’ blues en 2020 et Shine en 2022.

© : The Sacramento Observer.