
Dans The French Connection. © : Rotten Tomatoes.
A priori, je n’avais pas de raison objective d’évoquer sur ce site Gene Hackman, retrouvé mort hier 26 février 2025 à quatre-vingt-quinze ans chez lui à Santa Fe (Nouveau-Mexique), avec sa femme Betsy Arakawa, dans des circonstances pour l’heure non élucidées. Même si je suis un grand admirateur de cet acteur qui fait partie des meilleurs de sa génération. Mais le hasard peut dérouter. Car hier, le 26 février 2025 donc, jour de la mort d’Hackman, j’ai publié sur ce site un article sur la ville de McComb (Mississippi), en m’arrêtant notamment sur des épisodes violents dans les années 1960 lors de la lutte pour les droits civiques dans la région, dont le Freedom Summer en 1964. Or, en 1988, Gene Hackman tenait le rôle principal dans le film Mississippi Burning d’Alan Parker, une adaptation d’un fait réel survenu lors du Freedom Summer ! Un grand film multirécompensé avec une musique signée du compositeur Trevor Jones, qui a retenu dans sa sélection pour la bande originale la sublime interprétation de Take my hand, precious lord par Mahalia Jackson.

© : Rotten Tomatoes.
Je ne rédigerai pas ici la biographie de Gene Hackman (je laisse ça aux spécialistes !), né le 30 janvier 1930 à San Bernardino en Californie, mais au sein de son incomparable filmographie, quelques œuvres m’ont marqué. À commencer par Bonnie and Clyde d’Arthur Penn en 1967 (dans lequel il joue le rôle du frère déjanté de Clyde), qui contient un autre tour de force musical par le duo de bluegrass Flatt and Scruggs, Foggy mountain breakdown. Puis The French connection de William Friedkin en 1971 (cinq Oscars dont celui du meilleur acteur pour Hackman), Scarecrow de Jerry Schatzberg en 1973 (Palme d’Or à Cannes), Impitoyable en 1992 de Clint Eastwood (quatre Oscars dont celui du meilleur second rôle pour Hackman), mais bien d’autres mériteraient la citation…

Dans Impitoyable. © : Courtesy Everett Collection / The Hollywood Reporter.
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