Réédition semaine copie

Tout d’abord, je vous souhaite à toutes et tous une excellente année 2020, qu’elle vous apporte le meilleur à vous et à vos proches. Vous trouverez aujourd’hui une émission « spéciale nouvel an » pour « Les temps du blues » sur ma chaîne YouTube, avec au programme trois artistes en concert car le passage d’une année à l’autre doit être festive, ce que la musique « live » me semble bien incarner.

Le premier est Mac Arnold, un bluesman né le 20 juin 1942 à Ware Place en Caroline du Sud, il a donc soixante-dix-sept ans. Après avoir débuté aux côtés d’une autre célébrité originaire de Caroline du Sud, un certain James Brown, il s’oriente plus vers le blues et se fait surtout connaître à Chicago dans les années 1960 comme bassiste de Muddy Waters. Il vivra ensuite en Californie et travaillera essentiellement comme accompagnateur sur des tournées ou en studio. Mais Arnold réapparaît dans les années 1990 et revient totalement au blues. Il gagne en popularité et enregistre ensuite une demi-douzaine d’albums avec son groupe Plate Full ‘O Blues. Outre le bassiste, on découvre alors un excellent guitariste slide, qui se fabrique des instruments assez improbables avec des bidons d’essence. C’est également un remarquable chanteur dans une veine un peu soul blues. Et c’est justement le chanteur que nous allons écouter un 31 décembre. C’était en 2016, dans un restaurant qu’il possédait alors à Greenville en Caroline du Sud (et non pas dans le Mississippi comme je le dis dans l’émission, avec mes excuses) ; et le morceau s’appelle Drivin’ wheel.

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© : Papyblues.

La deuxième sélection de cette émission du nouvel an nous emmène cette fois au Texas, à Fort Worth exactement, le 31 décembre 2005. Et nous allons écouter un blues rock des plus festifs, d’ailleurs dans la vidéo les gens les gens ne se privent pas de danser. Il s’agit d’un duo assez fameux composé de Smokin’ Joe Kubek et Bnois King. Kubek est né le 30 novembre 1956 à Grove City en Pennsylvanie mais il passera l’essentiel de son existence au Texas, et c’est le guitariste soliste. King a vu le jour le 21 janvier 1943 à Delhi en Louisiane, il chante et joue de la guitare rythmique. Ils ont beaucoup tourné et enregistré ensemble pendant pratiquement vingt-cinq ans, de 1991 à 2015, et comptent une vingtaine d’albums à leur actif. Une collaboration malheureusement brutalement interrompue avec le décès de Kubek le 11 octobre 2015 à l’âge de cinquante-huit ans. Mais comme le veut la formule consacrée, il reste la musique, et je vous propose donc de les écouter avec Better be getting it on.

Pour finir cette émission qui restera donc à la fois la dernière de 2019 et la première de 2020, j’ai pris une chanson n’a pas été enregistrée un 31 décembre, mais au mois de novembre dernier à la Maison du Blues à Châtres-sur-Cher (Loir-et-Cher). Car je ne souhaite surtout pas oublier pas le blues fait en France par des Français, et j’ai donc aussi choisi un groupe bien de chez nous, les Boogie Ramblers. C’est enfin une façon, en cette période de vœux, de saluer les amis, surtout s’ils sont loin, car comme vous le savez, près de 7 000 kilomètres me séparent de la France métropolitaine. Alors à travers les Boogie Ramblers, je voudrais saluer tous les passionnés de blues de l’autre côté de l’Atlantique, et leur souhaiter une très belle année 2020. D’autant que le titre que j’ai choisi des Boogie Ramblers est de circonstance car il s’appelle Long distance call, un appel longue distance ! Je rappelle que les Boogie Ramblers, qui font partie des meilleures formations françaises de blues, se composent de Yannick Captain Shuffle (chant et guitare), Jo Joharpo (harmonica et banjo) et Bruno Follonier (contrebasse). Voilà, je vous laisse maintenant écouter cette émission tout en vous adressant une fois encore tous mes vœux pour cette nouvelle année !