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Rien que pour sa chanson-titre (en fait un instrumental), il s’agit de l’un des albums les plus célèbres de l’histoire de la musique populaire américaine. Mais on ne connaît pas le jour exact de sa parution, on sait seulement que « Green Onions » est sorti chez Stax en octobre 1962 ! J’aurais pu ainsi choisir n’importe que jour de ce mois d’octobre pour l’évoquer… L’album de Booker T. & the M.G.s, qui compte à l’origine douze morceaux, doit donc en grande partie sa célébrité à la chanson qui porte le même nom. Enregistrée en single dès mai 1962 chez Volt, une filiale de Stax, elle est rééditée trois mois plus tard par le label « leader », avant d’apparaître sur l’album en octobre. Soixante ans plus tard, Green onions n’a pas pris une ride et ses caractéristiques ensorcellent comme au premier jour (pardon, mois…) : l’orgue obsédant de Booker T., les notes pénétrantes de la guitare de Steve Cropper, la rythmique sourde de Lewie Steinberg (basse) et Al Jackson Jr. (batterie), tout est génial, parfait. En outre, le Stax Museum of American Soul Music à Memphis a annoncé le mois dernier qu’il fêtera l’an prochain son vingtième anniversaire avec des événements durant toute l’année 2023. J’y reviendrai, mais voici la bande-annonce et le programme à cette adresse. On devrait donc reparler bientôt des oignons verts, mais qui pour s’en plaindre ? Allez, on ne va se quitter sans écouter une énième fois cette chanson unique !

 

Booker T. Jones accompagné des frères Franklin, diplômés de la Stax Academy, 14 septembre 2002, Memphis. © : Stax Museum.

 

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Pièce centrale du musée, la Cadillac Eldorado d’Isaac Hayes. © : Stax Museum.

 

Booker T. Jones. © : Discogs.